Aujourd’hui, les recommandations nutritionnelles dans tous les pays occidentaux vont dans le même sens : peu de sel, peu de gras, peu de graisses saturées, peu de cholestérol dans les aliments, moins de viande et beaucoup de glucides (entre 50 et 60%).
On peut considérer que c’est une direction prise depuis environ 60 ans. Ainsi, il nous est offert aujourd’hui de constater le désastre sanitaire produit par ces directives : obésité, diabètes, maladies liées au métabolisme, et probablement accroissement du nombre de cas de cancers qui trouvent dans les glucides un carburant idéal. Plus de glucides et moins de graisses = plus de malades !
Nous sommes devenus, sans même nous en rendre compte, les adeptes contemporains d’une religion qui tente de nous faire croire aux « gentils sucres lents » et aux « méchants sucres rapides ». Mais essayer de masquer qu’une pizza surgelée est équivalente à un bon gros hamburger et sa portion de frites (c’est-à-dire à plus de 100 g de sucre blanc) n’est pas encore une conception largement répandue. Que ce soit bien clair : in fine dans votre sang, manger une pizza ou 100g de sucre blanc revient au même ! L’un comme l’autre sera converti au plus vite en glucose, provoquant un pic glycémique important. En matière de profil lipidique, de poids et de tension, substituer des « sucres complexes » aux « sucres simples » ne change rien, comme le montre cette méta analyse publiée fin 2016…