Cancer «Le Régime Cétogène m’a bien réussi»

témoignage de jacques roques le régime cétogène m'a bien réussi

Atteint d’un cancer du pancréas et du foie, Jacques Roques a adopté le régime cétogène pour l’aider dans la lutte contre la maladie.

 

C’est précisément le mode d’alimentation pauvre en glucides et riche en graisses décrit dans Le régime cétogène contre le cancer qu’il utilise. Un régime qui lui a permis de bien supporter son traitement et, peut-être, de faire régresser plus vite la maladie. Voici son témoignage…

 

Je suis psychanalyste, psychothérapeute et j’ai passé toute ma vie à m’intéresser principalement au fonctionnement mental et à son traitement quand il dysfonctionnait. Extrêmement intéressé par les choses de l’esprit, je dois dire que j’ai toujours eu un peu tendance à laisser de côté le corps, ce pourtant humble et indispensable véhicule quotidien de toute vie.

 

Sans doute comme je le négligeais un peu trop, il s’est rappelé à mon bon souvenir au mois de février 2015, avec ces mots à lui, à savoir des maux abdominaux et dorsaux. Comme il insistait, je n’ai plus pu l’ignorer et j’ai passé des examens (analyse de sang, échographie, endo-échographie, PET scan) qui ont mis en évidence in fine deux masses tumorales, d’environ 6 cm de diamètre chacune, infiltrant le pancréas et le foie.

 

Fort heureusement pour moi le diagnostic d’adénocarcinome du pancréas a pu être écarté au bénéfice de celui de lymphome non-hodgkinien à grandes cellules B, plus facilement curable.

 

Après une première réaction d’embarras, surtout parce que j’étais interrompu dans ma routine, je dois dire que je n’ai à aucun moment été inquiet, ni avant le diagnostic, ni après. Savoir que j’étais atteint d’un cancer a même eu paradoxalement un côté stimulant pour moi en me faisant poser simplement plusieurs questions que je n’avais jamais abordées relativement à l’étiologie psychoneurobiologique de cette maladie et bien sûr aux moyens de la traiter au mieux. J’ai eu d’emblée le sentiment plutôt positif que ce cancer m’aiderait à mieux me comprendre et à approfondir ma connaissance de cette pathologie.

Les 3 voies principales de mon traitement

– Un travail sur moi qui a été assez rapidement fructueux. Il m’a permis notamment de prendre conscience de l’effet néfaste sur mon organisme d’un ensemble d’émotions mal gérées et de les traiter. Puis par la même occasion de comprendre que toute personne forme un tout avec son environnement, une déstabilisation éventuelle d’un élément ayant des effets sur tout l’ensemble, sur l’organisme psychique et somatique. Je me suis mis à prendre des notes sur le sujet que je développerai probablement dans un ouvrage ultérieur.

 

– Un changement de mode de vie (au niveau du travail en me consacrant davantage à l’écriture et en espaçant les formations que je donnais et au point de vue de l’alimentation). Je n’oublie pas non plus les bienfaits des nombreux soutiens amicaux que j’ai reçus de toutes parts. Je ne saurai en négliger l’importance.

 

– Un traitement médical chimio-thérapeutique classique.

La chasse aux glucides

Pour ce qui est de l’alimentation, je savais depuis longtemps que les cellules cancéreuses étaient avides de glucose. La plupart des médecins le savent, mais assez bizarrement ils n’en tirent pas de conséquences. Il se trouve que je connaissais déjà le régime du Dr Atkins depuis au moins 15 ans, un ami m’en ayant parlé à l’époque où ce régime est arrivé en France. De plus, mon regretté ami David Servan-Schreiber avait largement attiré mon attention sur le sujet, lui qui a réussi à vivre 19 ans et demi avec un glioblastome dont l’espérance de vie avait été dès le départ été fixée à 3 mois, 6 au grand maximum.

 

Dès le lendemain de ma première chimiothérapie, j’ai commencé par supprimer tous les glucides de mon alimentation, mais deux jours plus tard, le lundi soir après la prise de sang, ayant constaté une forte chute de certains globules blancs, je me suis laissé convaincre par l’idée, selon certains médecins, qu’ils étaient nécessaires à leur production. J’ai donc recommencé à manger comme d’habitude et je me suis senti très mal. Cela a duré jusqu’au samedi inclus. Entre temps j’avais parcouru plusieurs articles sur Internet traitant des bienfaits du régime cétogène et reçu par la poste Le régime cétogène contre le cancer que j’avais commandé.

 

Le dimanche matin j’ai débuté ce régime d’une manière drastique, supprimant toute forme de glucides. Ce n’est pas facile. Il faut lire attentivement les étiquettes (l’industrie alimentaire est généreuse à ce sujet) et faire des recherches. Du sucre, il y en a plus ou moins partout. La nature restant raisonnable, il ne faut pas trop s’en inquiéter. Il suffit de faire des choix judicieux pour ne pas dépasser un certain quota. Je dois dire aussi que j’ai complété le régime cétogène par la prise notamment de curcumine, de probiotiques et d’oméga-3 et que j’ai largement apprécié Céto cuisine de Magali Walkowicz, remarquable aussi bien du point de vue culinaire que pour ce qui est de l’exposé diététique.

Les effets constatés

Dès l’après-midi du dimanche, je me sentais légèrement mieux. J’ai persévéré et un mieux-être constant en est résulté. J’ai pu supporter par la suite sans aucun problème les autres chimiothérapies et après la troisième, donc moins de 60 jours après le début du traitement, constater après un PET scan la disparition totale des tumeurs. Selon mon oncologue, il n’est pas habituel que voir les tumeurs régresser aussi vite ; il a trouvé que c’était une excellente réponse au traitement.

 

Autres effets notables, mais pas des moins appréciables : la disparition de toutes les douleurs d’arthrose (aux épaules principalement) et autres joyeusetés que le temps distribue en général assez généreusement aux personnes de mon âge (73 ans) et le maintien d’un poids adapté à ma taille (76 kg pour 1,75 m), après une perte assez rapide de 8 kg superflus. Ce dernier constat me permet de sourire, non sans tristesse, aujourd’hui quand je vois dans les rayons des supermarchés des yaourts sucrés à 0% de matière grasse. On trompe complètement le consommateur, en partant de l’idée que manger gras fait grossir : gras = graisse. Je mange très gras et avec bon appétit et je ne grossis pas. Ce qui fait grossir et est même toxique, ce sont les glucides (surtout les sucreries) ajoutés. Je conseille à ce sujet en …/…

 

EatFat2BeFit respecte le travail de recherche. Aussi, pour lire la suite de l’article, veuillez cliquer ici pour vous rendre directement sur le site de Thierry Souccar. 

Partager cet article

Autres articles

Laisser un commentaire