Témoignage de David, 25 ans, qui utilise l’alimentation LowCarb High Fat pour avoir plus d’énergie !

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David a bien voulu partager son expérience avec nous en répondant à nos questions. (mais il tient à garder un part d’anonymat, ce que nous respectons). Vous saurez donc qu’il a 25 ans, qu’il travaille dans le domaine du marketing digital et que sa motivation première avec son changement d’alimentation était un surcroît d’énergie et meilleure concentration !

 

EatFat2BeFit : Nous tenons à vous remercier pour cet entretien. Tout d’abord pouvez-vous vous présenter, et nous expliquer votre façon de vous alimenter avant d’avoir pris la décision du changement ?

David : Merci Ulrich ! Je m’appelle David, j’ai 25 ans. Je travaille dans le marketing digital, ce qui implique de travailler vite et bien. J’œuvre aussi comme délégué général d’un think tank économique français. 

Avec cette présentation, aucun doute que l’alimentation cétogène a un lien avec ma vie professionnelle. En effet, c’est tout à fait ça. Pour tout vous dire, j’ai besoin d’être opérationnel en permanence.

Une grande partie de mon métier consiste à écrire des argumentaires pour vendre les produits et services de mes clients. On écrit avec ses tripes. Et j’ai une tendance à avoir quelques petits problèmes de digestion.

Rien de grave – seulement, cela peut m’empêcher d’être efficace à 100%.

 

EatFat2BeFit : Comment avez-vous connu l’alimentation LCHF et pourquoi l’avoir choisie ?

David : En discutant avec toi sur les réseaux sociaux. Puis assez rapidement, j’ai acheté deux livres : l’improprement nommé « le régime cétogène contre le cancer » de Kammerer, et « Principia Ketogenica », qui regroupe un condensé des études médicales publiées sur l’utilisation du cétogène.

 

EatFat2BeFit : Qu’est ce qui a concrètement motivé votre passage à une alimentation réduite en glucides et élevée en lipides ?

David : Tout est parti d’un moment de fatigue au moment où je ne pouvais pas me le permettre. J’avais déjà lu sur le cétogène depuis quelques mois, et notamment sur le fait que les personnes sous cétose ont un regain d’énergie.

C’est pourquoi je disais au-dessus que le livre de Kammerer est improprement nommé. Des gens l’utilisent aussi pour améliorer leurs performances sportives. Je l’utilise pour avoir plus de punch dans mon travail. Les applications sont nombreuses.

 

EatFat2BeFit : Comment se sont passés vos débuts ? Avez-vous démarré de manière stricte sans écarts, ou y êtes-vous allés progressivement ?

David : Strict. Quand on veut faire quelque chose, il faut se donner les moyens de le faire. Sinon, il y a peu de chances que ça aboutisse. Prends cette interview. Je l’ai repoussé pendant une semaine jusqu’au moment où je me suis dit qu’il fallait absolument que j’y réponde.

Résultat, j’ai répondu à tes questions d’une seule traite.

Le seuil pour passer en cétose est relativement bas. 20-30g selon les personnes. Sans une approche stricte, il me semble difficile d’arriver à la cétose. Le seuil entre les deux métabolismes (avec glucides / avec cétones) est bas.

 

EatFat2BeFit : Avez-vous été fatigué, avez-vous éprouvé d’autres effets indésirables ?

David : Etonnamment, je lis ça partout. Et non. Au contraire. Je n’ai pas ressenti de fatigue lors du passage des glucides à la cétose.

 

EatFat2BeFit : Surveillez-vous votre cétose avec des bandelettes ou un outil électronique ?

David : Bandelettes. Je le fais surtout au début. Une fois qu’on a trouvé ses marques, les choses se passent assez facilement.

 

EatFat2BeFit : Avez-vous été accompagné par des professionnels de santé dans cette démarche ou avez-vous abordé l’alimentation LCHF seul ?

David : Non. De toute façon, trop peu de médecins connaissent l’alimentation LCHF en France. Vous vous rappelez peut-être de cette interview d’un jeune atteint d’un cancer du cerveau, coach sportif. Il avait fait des études de nutrition très récemment et s’était rendu compte que les enseignements actuels étaient à côté de la plaque.

 

EatFat2BeFit : Avez-vous introduit de nouveaux aliments ? Lesquels ?

David : Oui. Je ne mangeais quasiment pas de noix de pécan, de cacahuètes, de noix de macadamia, de noix d’Amazonie, etc. Idem, j’ai introduit sous régime cétogène le lait de coco.

 

EatFat2BeFit : Quels sont les aliments que vous aimiez et que vous ne mangez plus ? Quel degré de difficulté pour vous cela a représenté de les bannir ?

David : Aucun… parce que j’alterne phase paléo et phase sous cétose. Avant de m’intéresser à la nutrition, j’avais une alimentation relativement propre, assez proche du paléo.

Je repasse en cétogène quand je me plonge dans un projet. Ceux-ci peuvent prendre une, deux voire trois semaines chargés. Une fois le projet terminé, je reviens sur un régime paléo.

Cela me permet de me faire plaisir et de recharger côté vitamines/minéraux. Les fruits sont quasiment proscrits en cétogène, du fait qu’ils sont chargés en glucides. Quelqu’un qui voudrait faire du cétogène 365/365 a besoin de complémenter son alimentation.

C’est quelque chose que je veux éviter – il est nettement moins plaisant de gober une softgel que de manger un fruit frais et juteux.

Par contre, quand je repasse en cétogène, j’y vais franchement. Je coupe tout aliment qui pourrait compromettre le régime.

 

EatFat2BeFit : Aimez-vous manger en général ? Considérez-vous cette diète comme savoureuse ou incompatible avec le plaisir de manger ?

David : Qui n’aime pas manger ? (rires) Tout dépend comment vous approchez le régime cétogène. Il vous reste quand même de nombreux aliments à disposition. Puisque nous sommes en France, on peut parler du fromage. Les fromages gras sont même un plus pour votre régime.

Tu l’as montré, il existe ailleurs dans le monde (Afrique du Sud, Portugal), des plats préparés cétogène ou céto-compatible (atkins et cie). Rien en France. Il est vrai que si vous consommez principalement des plats préparés, vous aurez quelques difficultés.

Si vous cuisinez, vous trouverez les moyens de vous adapter.

 

EatFat2BeFit : Comment gérez-vous les repas à l’extérieur, au restaurant ou en famille ?

David : Au début, pendant presque 6 mois, je ne faisais absolument aucun écart… ce qui était compliqué au restaurant. Obligé de manger peu pour éviter ce qui contient du glucide – et on oublie le dessert.

Au final, maintenant, c’est beaucoup plus simple : si je suis en phase de retour vers le régime cétogène, je fais comme avant, en prenant le plat qui contient le moins de glucides sur la carte.

En dehors de cette phase où il est nécessaire de réduire les glucides pour déclencher la cétose, je fais comme tout le monde. J’évite quand même les plats les plus chargés en glucides (féculents) ou les desserts.

 

EatFat2BeFit : Considérez-vous la diète cétogène comme handicapante d’un point de vue social ? Comment survivez-vous en ne consommant presque plus de glucides dans un environnement où ils sont partout ?

David : Non. Aucunement. Comme dit, ne mangeant au restaurant qu’une fois de temps en temps, je peux me permettre de faire un écart. De plus, à la maison, je cuisine. Donc je ne suis jamais vraiment « coincé ».

 

EatFat2BeFit : Êtes-vous sensible à l’aspect santé de cette diète en terme de prévention des maladies métaboliques ?

David : Oui, bien sûr.

 

EatFat2BeFit : Est-ce désormais votre alimentation – une sorte de philosophie alimentaire – ou bien pensez-vous cesser de manger cétogène un jour ?

David : Pas de réponse – j’alterne le régime cétogène et la diète paléo. C’est entre autres pour pouvoir manger un peu de fruits sans avoir à compter les glucides. Sous cétogène, quitter la cétose peut aller très vite : un peu de raisin, une poire, et hop, les bandelettes indiquent qu’il y a seulement des traces.

 

EatFat2BeFit : Quel bilan global faites-vous de l’alimentation LCHF, quels sont les bienfaits que vous a apporté la diète cétogène ?

David : A titre personnel, bilan positif. Cela me permet de me concentrer pleinement sur mon travail. D’ailleurs, un des « gurus » de ma profession était connu dans les années 80 pour manger le strict minimum pendant qu’il écrivait.

 

EatFat2BeFit : Quels conseils donneriez-vous à ceux qui hésitent à franchir le pas ? A ceux qui démarrent ?

David : Faites un essai. Ce n’est pas aussi dur que vous le pensez.

 

EatFat2BeFit : Un dernier mot pour nos lecteurs ?

David : Merci de m’avoir accordé quelques minutes… et n’hésitez pas à partager votre expérience avec Ulrich !

 

EatFat2BeFit : Merci David pour ce témoignage !

 


 

Note : Si vous aussi vous souhaitez apporter votre témoignage de l’alimentation LCHF aussi bien pour rester en forme que pour perdre du poids, dans le cadre d’une performance sportive ou pour lutter contre la maladie, n’hésitez pas à contacter EatFat2BeFit car chaque expérience partagée est précieuse.

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