Cheat Day – recharge glucidique : la preuve que c’est une ânerie

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Suivre un régime cétogène / LCHF tout en s’octroyant une ou deux journées par semaine pour faire une « recharge glucidique » ou plus simplement, s’octroyer un « moment de relâche » dans son régime réduit en glucides.

Voilà une proposition qui pourrait s’avérer séduisante et qui d’ailleurs a été popularisée par plusieurs auteurs mais que j’ai personnellement toujours combattue. Aujourd’hui, une toute nouvelle étude scientifique vient appuyer mon hostilité contre le « Cheat Day » ou dit autrement « la recharge glucidique » ou bien encore le régime cétogène cyclique (CKD). Pour les non-anglophones, on précisera que la traduction littérale pourrait être « jour de triche », voilà qui en dit long.

La prise de position très tranchée est parfois un exercice difficile, surtout quand on a une forte opposition face à ses idées. Ceux qui ont l’habitude de me lire savent que je n’hésite pourtant pas à le faire, avec comme seul objectif celui de la cohérence envers ce que la science met à notre disposition en termes de connaissances, mais aussi grâce à l’éclairage de notre évolution en tant qu’être humain.

Aujourd’hui dans ma rubrique « Ulrich sans concession », il sera question d’une étude très récente publiée à la fin du mois de février 2019, sur l’impact négatif d’une recharge glucidique dans le cadre d’un régime cétogène.

Je vous ai déjà parlé de façon détaillée, dans un article, de la toxicité des glucides au sens large et notamment de la faible quantité nécessaire permettant de mesurer ces dommages sur votre santé.

J’ai aussi partagé dans la Céto-Academy mon sentiment négatif sur l’approche cyclique du régime cétogène (CKD).

Maintenant, voyons quelles informations nous offre cette nouvelle publication

Une équipe du département des sciences du sport et de la santé de l’université Okanagan de Colombie-Britannique a recruté 9 jeunes hommes en bonne santé. Il leur a ensuite été demandé de suivre un régime cétogène standard composé d’environ 70% de lipides, 20% de protéines et 10% de glucides. Au bout d’une semaine, on leur a fait boire 75g de glucose pour mesurer l’impact de cette quantité de glucides, équivalente à une bouteille de soda ou une assiette de frites.

Le résultat est plus que significatif !
« Nous voulions savoir ce qu’il advient de la physiologie du corps une fois qu’une dose de glucose est réintroduite », déclare Cody Durrer, étudiant au doctorat à UBC Okanagan et auteur principal de cette étude. Il continue : « Au départ, nous recherchions une réaction inflammatoire ou une tolérance réduite aux glucides, mais ce que nous avons découvert à la place, ce sont des biomarqueurs dans le sang qui suggèrent que les parois des vaisseaux ont été endommagées par le pic soudain de glucose ».

Le professeur Jonathan Little, qui a encadré ces recherches, ajoute : « Même s’il s’agissait de jeunes hommes en bonne santé, lorsque nous avons examiné la santé de leurs vaisseaux sanguins après avoir bu la boisson au glucose, les résultats semblaient provenir d’une personne ayant une mauvaise santé cardiovasculaire, c’était un peu alarmant ». Enfin, il termine avec cette conclusion : « Ce qui m’inquiète, c’est qu’un grand nombre de personnes qui suivent un régime cétogène – qu’il s’agisse de perdre du poids, de traiter un diabète de type 2 ou une autre raison de santé – pourraient annuler certains des effets positifs du régime cétogène sur leurs vaisseaux sanguins avec ces flots de glucose. Surtout si ces personnes présentent un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire. Nos données suggèrent qu’un régime cétogène n’est pas quelque chose que vous faites pendant six jours par semaine et que vous suspendez une fois par semaine ».

Voici qui me semble plutôt clair et riche d’enseignements, non ?

Un régime cétogène doit être suivi dans la durée. Du point de vue de notre évolution il est évident que notre flexibilité métabolique nous a permis de survivre dans des environnements très variés. Mais jamais dans cette évolution la nature n’a placé sur notre chemin une consommation de quelques dizaines de grammes de glucides par jour, puis le samedi ou le dimanche comme une récompense offerte à celui qui est sage la semaine, une orgie de glucides ! Ceci n’a aucun sens replacé sous l’angle de notre évolution.

Cette étude nous offre certes des données spécifiquement sur l’hyperglycémie aiguë qui altère la fonction endothéliale. Mais ne nous y trompons pas, les dommages d’une glycémie élevée sont bien plus larges, comme nous l’avons évoqué dans un autre article.

La pratique du régime cétogène produit d’importants changements dans notre corps, en particulier au niveau hormonal. L’alimentation occidentale moderne nous a poussés à nous adapter à des flots de glucides incessants jusqu’au développement de maladies dites « de civilisation » (obésité, diabète, syndrome du foie gras, hypertension, etc.). Le régime cétogène en est diamétralement opposé puisque grâce à lui, nous pouvons inverser ces maladies ! Il n’est donc pas concevable, d’imaginer que notre corps soit en capacité d’être un parfait brûleur de gras la semaine et un parfait brûleur de sucre le week-end ! De la même manière qu’un fumeur touché par une pathologie aux poumons ne ferait pas abstinence de tabac la semaine tout en « s’envoyant 2 paquets de cigarettes le week-end ». Voyez-vous où je veux en venir ?

Si ce n’est pas déjà le cas, j’espère que vous vous préserverez de cette mode de « la recharge glucidique » ou « Cheat-Day » après lecture de cette nouvelle étude. Je vous encourage vraiment à suivre un régime cétogène durable, bien construit, qui vous apportera tous ses bienfaits en termes de santé tout en restant savoureux et surtout que vous pourrez suivre longtemps sans avoir de sentiment de vivre une contrainte. En résumé, c’est simplement le régime cétogène que nous proposons sur EatFat2BeFit et que nous vivons chez nous à titre personnel avec Nelly depuis 2013 ! Dans un prochain article, je vous proposerai une autre étude mettant en évidence que la recharge glucidique en régime cétogène est aussi une ânerie du coté de votre microbiote intestinale…

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56 réponses sur « Cheat Day – recharge glucidique : la preuve que c’est une ânerie »

bonjour @nathaliepoulin
En effet, comme l’a précisé @franckbag il est précisé ici : https://eatfat2befit.com/eatfat2befit-facebook-divorce-amiable ceci : “De même, notre page Facebook ne sera plus qu’une vitrine relais (gérée en automatique) de notre site, nous y serons bien moins présents et actifs qu’aujourd’hui.”
Les liens vers Facebook indiqués dans la newsletter ou sur le site pointent vers notre page et non le groupe qui a été fermé.

Merci pour cet article ! en fait la question que l’on pourrait légitimement se poser (l’alimentation de la majorité des gens étant ce qu’elle est), c’est si une cétose cyclique c’est mieux ou non que pas de cétose du tout, et cette étude apporte quand même un début de réponse.

Après, je soupçonne quand même qu’une diète CKD plus “propre” (plus rationelle en fait) dans son approche, c’est à dire en continuant à limiter les glucides à 120/150 g dans la journée et en surveillant la charge glycémique de ses portions, serait beaucoup moins délétère.
Mais pour le savoir il faudra attendre qu’une autre étude soit faite…

En tout cas un simple régime low-carb me semble bien plus indiqué que la CKD telle qu’elle est pratiquée par ses adeptes.

bonjour @elrhim,
En fait, tout ça est très simple. pour le comprendre, il faut se remettre sous l’œil de notre évolution. Sur terre, entre l’équateur et les pôles, il n’existe que des gradients de nourriture disponible. à l’équateur, la végétation est luxuriante, avec des glucides disponibles très facilement. Aux pôles, c’est l’inverse. Rien d’autre de disponible en dehors d’aliments issus du règne animal. L’être humain à développé cette faculté d’adaptation, que peu d’espèces possèdent. Un herbivore n’est pas un carnivore et inversement. Ce que les études sur l’évolution nous indiquent, c’est qu’il est possible d’être en excellente santé en consomment énormément de glucides (étude de Kitava). Mais la particularité de cette consommation de glucides, est que “pas n’importe lesquels” et surtout, qu’ils n’étaient pas associés à des lipides. Notre corps ne sait pas gérer correctement ces 2 apports simultanément. Et c’est au fond très facile à comprendre, car la nature ne place pas ces deux classes massivement dans notre environnement naturel en même temps. Partant de là, soit on consomme peu de glucides et beaucoup de lipides, soit c’est l’inverse. Mais pas les deux en même temps. Car ces deux classes sont traitées totalement différemment par notre corps et nécessitent des adaptations en particulier hormonales. Le régime cétogène pousse vers la fabrication endogène de glucides (glucose), alors qu’une alimentation riche en glucides nécessite d’être un bon bruleur. Le régime cétogène pousse vers une consommation des lipides, alors qu’une régime alimentaire riche en glucides nécessite leurs stockage… L’un ou l’autre, mais pas les deux en même temps…

Bonjour,

Je pensais ques les glucides consommés par les Kitavans étaient essentiellement à index glycémique bas ou modérés, mais d’après Gundry, ils sont en partie (conséquente) de l’amidon résistant ! Ce qui change quand même pas mal la donne…
Il en serait de même sur l’ïle d’Okinawa.

C’est clair que dans ces conditions, les macros attribuées à certain peuples des zones bleues sont totalement biaisées, ça aurait été un plus de le préciser dans l’article portant sur l’amidon résistant.

@elrhim
Mon temps est très limité. je dois me focaliser sur les urgences. Le sujet des glucides anciens est un sujet complexe, que la science n’a à ce jour qu’à peine effleuré. Dans la bibliothèque de la céto-academy, j’ai recommandé un livre pour ceux que ce sujet très spécifique intéresse : “Huw Barton Ancient Starch Research” http://amzn.to/2uXIPCw et encore ce livre pourrait être le premier d’une longue série… Je n’ai matériellement pas le temps de produire plus de contenu sur l’amidon résistant, qui est un sujet ultra-complexe quand on le place dans le contexte d’un intestin humain unique.
Ajoutons que Kitavans ou Okinawa ne sont pas la France, la Belgique ou la Suisse, qui offraient il y a + de 12 000 ans un environnement bien différent de ces îles. Tout change, le microbiome des sols change, celui des humains change. Avec une population “overfat” à 80% en occident aujourd’hui, avec des gens qui pensent que manger une pizza avec tomates et poivrons c’est manger des légumes, nous partons de bien trop loin pour que ces sujets trop pointus intéressent.
Je ne me suis donné pour mission d’aider les gens dans leur régime cétogène pour divers objectifs, je laisse le science de l’amidon résistant aux scientifiques. Le régime cétogène intéressent vraiment peu de personnes aujourd’hui en zone Francophone, le retard sur la zone anglophone se creuse de jour en jour. Traiter des sujets aussi confidentiels ne fera pas avancer progresser l’état de santé des gens aujourd’hui…. Je laisse ces sujets spécifiques aux spécialistes, car rien que le contenu de l’assiette des individus sur l’ile d’Okinawa n’est pas vraiment connu à un siècle, je possède des données contradictoires, comme : http://apjcn.nhri.org.tw/server/apjcn/10/2/159.pdf
Alors qu’aujourd’hui, de façon contemporaine, les champions de la longévité se trouvent à Hong Kong c’est à dire les champions des consommateurs de viande (et rouge).
C’est sujet sont complexe pour pouvoir en tirer des tendances solides.
Enfin parlons de la mesure !! Aujourd’hui, et nous pouvons le voir tous les jours sur les affichages et les données nutritionnelles, on ne sait pas mesurer avec précision la quantité d’amidon résistant d’un aliment. Il n’y a pas de données fiables, et même dans lors d’une analyse dans un laboratoire, les chiffres ne sont pas fiables. pour finir cet état change avec la cuisson et la maturité. Autant dire que personne ne sait ce qu’il mange en amidon résistant au moment ou il le mange…

Très bien ce petit rappel.

Sans parler de cheat meal régulier (du genre obligatoire une ou deux fois par semaine), il m’arrive de faire des cheats meals plus par envie que par nécessité.
Derrière je sais qu’il va me falloir un délai plus ou moins long pour revenir en cétose “ressentie”, il suffit, pour mon expérience, de caler des jeûnes en journée avec un ou 2 repas et le corps retrouve rapidement ses nouvelles …..bonnes habitudes de cétose 🙂

Je ne pense pas (peut être à tort) que cela ait un impact hyper négatif, du moment que ce n’est pas régulier

Nous voilà bien prévenus ! Merci Ulrich. D’ailleurs plus généralement l’à peu-près est SANS VALEUR.
Mais quelle gâterie peut-on s’octroyer une à deux fois par moi ? Je dis ça parce que ma fille douée pour la pâtisserie (avec les livres Lenôtre) fait un gâteau une à deux fois par moi, suis-je exceptionnellement autorisé à en profiter ? Ou à être condamné aux flammes de l’enfer ?

Bonjour @merebune
En effet il existe de nombreux grands pâtissiers. J’ai beaucoup de respect pour Philippe Conticini par exemple qui est un maître. Une personne si douée, qu’il n’a pas hésité à sacrifier sa santé pour son art. C’est un choix de vie, que je laisse bien entendu à chacun. Nelly aussi était très douée pour les pâtisseries sucrées, en particulier pour les gâteaux en pâte à sucre… qu’elle a arrêté de faire 🙂

Bonjour @merebune
En effet il existe de nombreux grands pâtissiers. J’ai beaucoup de respect pour Philippe Conticini par exemple qui est un maître. Une personne si douée, qu’il n’a pas hésité à sacrifier sa santé pour son art. C’est un choix de vie, que je laisse bien entendu à chacun. Nelly aussi était très douée pour les pâtisseries sucrées, en particulier pour les gâteaux en pâte à sucre… qu’elle a arrêté de faire ?

Bonjour Ulrich,

Merci une fois encore pour ces informations essentielles et très claires, qui, si besoin était, permet de faire comprendre aux autres pourquoi, non décidément, même POUR UNE FOIS, on ne peut pas manger comme ça !

Le fameux « oh ! Pour une fois « 

Bonne journée à vous

Catherine

Bonjour Ulrich et merci pour l’article.
Il eut été intéressant de prolonger cette étude avec une partie de la cohorte qui recevait ce flot de glucides , effectuant un effort sportif intense ( endurance, musculation …) ou même une simple marche, et évaluer si le fait de « bruler » ces glucides par un effort contemporain ou proche de la prise glucidique avait une incidence équivalente, moindre, ou nul, sur ces marqueurs de santé.

Bonjour Ulrich; merci pour ce article et pour tous les autres, toujours de très grande qualité;
cela rejoint un sujet qui m’intrigue beaucoup par rapport au mode de vie cétogène : imaginons que je sois hospitalisée, on ne manquera pas de me mettre sous perfusion de glucose puisque ce sont les consignes en vigueur: que devient ce glucose sur une personne céto adaptée? (les repas servis seront bien sûr eux aussi hautement glucidiques, toujours conformément aux consignes en vigueur, mais là personne ne nous oblige à les manger;))
Lucy

Merci d’avoir pris le temps de me répondre, Ulrich; mais je voulais dire: cette arrivée de glucose par perfusion aura-t-elle un effet délétère sur les parois des artères, comme dans l’étude, ou peut-on considérer que le débit est trop lent pour être apparenté à une charge “massive” de glucose?
En gros: une perfusion de glucose en milieu hospitalier aurait-t-elle un effet plus délétère sur un organisme céto adapté que sur un organisme “gluco adapté”?
Autre question: a t on effectué la même expérience chez un sujet non céto adapté? (d’ailleurs, les jeunes sujets étaient ils véritablement céto adaptés au bout de 7 jours seulement?)

@dhellemmes la question : “ou peut-on considérer que le débit est trop lent pour être apparenté à une charge “massive” de glucose?” n’est pas pertinente hors contexte. Si votre glycémie au moment de la perfusion est à 50 ou 150, le résultat n’est pas le même. Avoir une glycémie haute ou basse, en dehors d’un contexte précis ne donne aucune information…

ensuite :

“a t on effectué la même expérience chez un sujet non céto adapté?” j’ai cité d’autres études, dans un autre article que j’ai écrit sur la toxicité des glucides : https://eatfat2befit.com/comment-les-glucides-nous-rendent-malades Bien entendu il y a encore énormément à écrire sur le sujet, mais il me semble évident à la lecture de la science aujourd’hui disponible, que les glucides en particulier à doses importantes, induisant une réponse par l’insuline rapide, ne sont pas nos amis.

Merci Ulrich pour cet article. Je n’ai jamais pratiqué le cheat meal car j’ai toujours comparé cela à une grosse biture. Pour moi manger trop de glucides, quand on connaît leurs méfaits, c’est comme se bourrer la gueule avec tous les risques que cela comporte. Intuitivement j’avais raison.
Au plaisir de te lire à nouveau !

Non, je ne pense pas qu’une grosse biture une fois l’an ait une conséquence quelconque fâcheuse en régime cétogène, l’alcool étant pratiquement zéro glucide. Par contre avec du Porto ou similaire y a 14g de glucides par 100 ml, donc attention, isent’it Ulrich ?

@merebune les glucides contenus dans les alcools sont un moindre problème vis-à-vis de la toxicité de l’alcool. J’ai compris cette toxicité en 1998 durant ma formation au brevet d’état d’éducateur sportif, je n’ai jamais bu une goute d’alcool depuis cette date. Pour ce qu’il en est dans le cadre d’un régime cétogène, c’est pire puisque l’état d’ébriété est atteint 2 fois plus rapidement en cétose nutritionnelle.

Ulrich, faudra m’expliquer en quoi la consommation d’alcool comme le whisky ou le vin, rouge ou blanc peut perturber la cétose, et dans quelles quantités journalières ou non. Je consomme assez régulièrement des vins rouges (Bourgogne, 1ers crûs) haut de gamme, par plaisir et sans faire d’excès. Hier j’avais dégusté à midi un bon vin blanc (2 verres) pour accompagner des fruits de mer; vers 17 heures, le contrôle par bandelette était largement positif avec 15 mg/dl
Alors Ulrich ? Il est hors de question que j’abandonne le bon vin, j’y suis né dedans et le vin m’a fait vivre … sinon ce serait de l’ingratitude !

@merebune moi je n’interdis rien à personne. Que chacun soit totalement libre de dégrader sa santé comme il le sent. je fais du motocross depuis tout petit. Statistiquement c’est une activité à risque, que j’ai déjà largement payé (14 fractures). J’estime être libre de pratiquer cette activité et je n’autorise personne à me dire quoi faire. Qu’il en soit ainsi pour ta pratique de l’alcool 🙂 Mais la littérature sur l’alcool est pour moi plutôt limpide : https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(18)30134-X/fulltext Conclusion “Ces données corroborent des limites de consommation d’alcool inférieures à celles recommandées dans la plupart des directives actuelles.” il suffit d’analyse spécifiquement l’impact sur le sommeil REM par exemple de la consommation d’alcool en lien direct avec le développement de la maladie d’Alzheimer, pour qu’un certain scepticisme apparaisse. L’alcool n’est rien d’autre qu’un toxique pour notre corps. Je sais que socialement c’est une habitude et que certains feraient clairement le choix d’une mort prématurée plutôt qu’un arrêt de la consommation d’alcool. C’est un choix qui n’appartient qu’à chacun. moi j’aime la liberté.

Concernant la cétose et l’alcool, le lien est direct avec le foie. la raison en est simple. Le foie est débarrassé de plusieurs conversions imposées par les glucides. De façon simplifié, le foie est en vacances. il n’a donc que ça a faire de traiter rapidement l’alcool, c’est ce qui permet d’atteindre un état d’ébriété deux fois plus rapidement.

Ulrich, je suis débarrassé de l’alcool, soit le whisky comme drogue depuis maintenant 15 ans, ce qui n’a rien à voir pour moi avec le plaisir d’un bon verre de vin de temps en temps. Je ne connais donc plus d’état d’ébriété, même avec un peu de bon vin.
Mon exemple d’avant hier avec 2 verres de vin blanc n’a eu aucune conséquence sur ma cétose puisque le test qui a suivi est bon concernant l’état de cétose avec 15mg/dl !
Je pense donc que le foie a bien fait son travail cétogène.
Néanmoins je prends bonne note de tout ce que tu as expliqué concernant l’alcool et je te remercie d’avoir bien voulu me mettre les points sur les i

J’aurais bien aimé savoir, suite à cette étude, ce qui arriverait à quelqu’un céto-adapté depuis plus d’un an, s’il consomme la même quantité de glucose que dans l’étude (75 gr). Aussi, si quelqu’un consomme 20 grammes de glucides par jour et que soudainement, il ajoute 75 grammes de glucides supplémentaires, il sera encore considéré Low carb libéral (moins de 100 grammes de glucides par jour), alors où est vraiment le problème? D’augmenter d’un coup sec le nombre de glucides même si ces glucides proviennent de légumes verts ou de fruits?

Bonjour @francinelefebvre
Je suis comme vous ! J’attends chaque semaine ma livraison de nouvelles études (entre 10 et 30 retiennent mon attention, généralement le samedi et le dimanche). Je suis impatient de lire un jour : « Mortalité toutes causes, l’étude sur 10 ans qui place le régime cétogène comme le régime alimentaire à suivre ». Malheureusement, je crois que l’on va l’attendre très longtemps cette étude. D’ici là, il faut faire avec ce que nous avons et tout de même faire des choix… Pour ce qui est de la toxicité des glucides, comme je l’ai présenté dans l’article cité, elle commence à des niveaux très bas.

Bonjour.

Ce que je retiens de l’article en question, peut-être à tort, c’est que ce ne sont pas tant les glucides qui sont problématiques qu’une glycémie élevée.
N’est-il pas envisageable de maintenir constamment une glycémie en dessous de 140 mg/dL avec une alimentation IG et low-carb ?
Et puis pour ce qui est du risque d’AVC qui commence à s’élever dès 82/mg, ne peut-on pas y rémédier en consommant suffisamment de micronutriments (présent entre autres dans des produits glucidiques de qualité) ?

Bien que peu de peuples parmi les fameuses “zones bleues” semblent se gaver de glucides, peu également sont en cétose. C’est pour cela qu’il me semble important de considérer une alimentation Low-carb dans son ensemble et non simplement en se limitant à la seule question de la toxicité des glucides. Je ne doute pas que vous le fassiez mais je trouve que c’est un point important à éclaircir. Merci bien.

@elrhim
La glycémie est une chose, l’insuline en est une autre. une glycémie élevé, sans de lourdes production d’insuline est un état parfaitement naturel. La nature n’a pas mis par hasard sur notre chemin 3 hormones dont le rôle est d’élever la glycémie et seulement une seule dont le rôle est de la faire baisser.
Tu émets une hypothèse sur le risque d’AVC et un certain niveau de glycémie compensé par des micronutriments. C’est une hypothèse qui à ma connaissance, n’a pas été validée. il faudrait attendre la production de science qui validera ou invalidera une telle hypothèse.
je connais peu de “produits glucidiques de qualité” comme tu les nommes. Au fond, les produits du règne végétale intéressants au niveau des micronutriments, sont déjà pauvres en glucides. Les fruits modernes n’ont strictement aucun rapport avec leurs ancêtres préagricoles.

Merci pour cet article et les échanges qui ont suivis. Pour moi, pas de débat, cétogène strict. Pour mon mari, c’est plus compliqué, il suit ce mode de vie depuis novembre dernier et à perdu 13 kg. Encore 1 ou 2 et il sera à son objectif. À présent il prend plus de glucides certains jours car c’est définitivement un bec sucré et je n’arrive pas à lui faire comprendre l’incompatibilité de cette hausse de glucides avec notre mode de vie ; j’espère que cette publication lui ouvrira les yeux ! Il me dit qu’il va passer en low carb mais pour moi c’est confus en terme de proportions car si je ne me trompe pas, à 100g/jour nous ne sommes plus en cétose ?. Finalement le cétogène strict est plus simple?.

Bonsoir,

Un régime low-carb n’est pas forcément cétogène, ni bien entendu, dénué d’intérêt pour autant. Il me semble qu’il est plus ou moins admis que la limite de glucides consommés journalière se situe aux alentours des 120/150 g dans un tel régime.

Voici ce que Dr François Mélancon, médecin québécois qui soigne ses patients avec l’alimentation LCHF/cétogène a répondu lorsque je lui ai demandé ce qu’il pensait de cette étude tout de même restreinte puisqu’il y a seulement 9 personnes dedans.
« Un mini article récemment publié fait les manchettes et inquiète les gens. Je reprend ici la conclusion d’une analyse d’un de mes cardiologues favoris, dr Bret Scher. L’article qui inquiète se trouve ici en hyperlien. https://www.mdpi.com/2072-6643/11/3/489/htm

Avant de s’énerver ici, il faut mettre l’article dans son contexte.
1. C’est une microscopique étude avec seulement 9 patients dont un avait une réponse métabolique anormalement grande par rapport aux autres. Sa présence a modifié la réponse moyenne du groupe. De faire une moyenne ici n’a pas de sens : une médiane aurait été beaucoup plus indiquée : lorsqu’on a un grand échantillon, le nombre de gens dilue les résultats extrêmes, dont l’effet sur la moyenne sont amplifiés par un petit nombre de gens. C’est une question de différence entre la moyenne et la médiane.

Désolé pour l’explication statistique ici : Prenons un cas absurde. Nous allons faire la moyenne de la masse de 20 souris qui pèsent chacune 30 grammes et de 1 un éléphant qui pèse 5 tonnes soit 5 millions de grammes. Pour calculer cette moyenne nous faisons (20*30+5 000 000)/21 car il y a 21 animaux, soit 238123 grammes par animaux, soit 238 kilos par animaux ce qui est une aberration pour une souris, même une grosse souris. Oui, l’exemple est mauvais car j’ai mélangé des espèces différentes, mais l’exemple montre que lorsqu’il y a quelque chose de trop gros ou de trop petit, la moyenne n’a plus de sens, on a donc besoin d’une nouvelle valeur mathématique, la médiane.

Pour calculer une médiane, on procède de la façon suivante :
On place les valeurs dans l’ordre croissant, puis on divise le nombre de valeurs par deux, si le nombre est impair on prend la valeur centrale, si le nombre est pair on fait la moyenne de la dernière valeur du premier paquet et de la première du second paquet. La médiane de nos souris et de notre éléphant :
30 – 30 – 30 – 30 … 5 000 000, la médiane est de 30 c’est à dire que notre éléphant a été retiré naturellement du paquet.
2. Le résultat anormal à la suite de la grosse dose de glucose était un marqueur ésotérique. Il n’y avait pas de différence significative dans les mesures cliniques habituelles de la réponse physiologiques des vaisseaux sanguins.
3. Les sujets n’ont été sur une alimentation basse en glucides que pour 7 jours. C’est un fait connu qu’on commence seulement à s’adapter à une alimentation basse en glucides et que notre corps apprend à brûler des gras après 7 jours, et qu’il faut parfois quelques mois avant d’être complètement adapté. La toute petite diminution dans la fonction endothéliale sur une alimentation basse en glucides et élevée en gras alors que les patients étaient à jeun devient difficile alors à interpréter de façon intelligente.
4. La question qu’il aurait fallu poser est de savoir si un ‘’jour de triche’’ occasionnel sur une alimentation basse en glucides est mieux ou pire qu’une alimentation basse en gras et élevée en glucides, associée au diabète et au syndrome métabolique. J’aurais tendance à croire, à la lumière de toutes les études que j’ai lues, que le jour de triche occasionnel est certainement moins un problème qu’une alimentation basse en gras et élevée en glucides.
5. D’ici à ce que des études sur de plus grands groupes comparent les alimentations notées ci-haut, je vais continuer à faire ce que je fais, soit de manger bas en glucide quasi toujours, céto très souvent et je continuerai à avoir un jour de triche occasionnel quand je suis en société ».

bonjour @francinelefebvre
Vous semblez perdre d’esprit le point important de l’information, qui ne fait que corroborer les autres études que j’ai cité dans mon autre article sur la toxicité des glucides : https://eatfat2befit.com/comment-les-glucides-nous-rendent-malades
Comment imaginer que des dommages induits par des glucides sur des personnes en High Carb, n’existent plus pour des personnes LowCarb ?
Maintenant, prenons le problème à l’inverse. Donnez-moi une étude de taille suffisante (comme le Dr François Melançon les aiment) qui prouvent qu’un Cheat Day n’a aucun impact au niveau cardiovasculaire pour des personnes en LCHF. Je suis impatient de lire une telle étude qu’il doit posséder j’en suis sur…
Moi je suis pragmatique. je fais avec ce que j’ai. je n’invente pas la science que je n’ai pas, et je dois prendre des décisions sur ce qui est à ma disposition. Maintenant, si vous souhaitez pratiquer le Cheat Day, vous êtes libre bien entendu. Mais de mon coté, j’ai offert une information que j’estime fiable et recevable sur un comportement à ne pas adopter en régime LCHF. J’ai toujours trouvé stupide cette recharge glucidique, je ne la pratique pas et j’ai toujours mis en garde tout le monde sur ce point. J’attends la preuve qui dira le contraire.

Je ne pratique pas du tout le cheat day et ce n’est pas mon intention. Ça fait presque 2 ans que je suis LCHF/cétogène et je m’en porte très bien. Je ne peux ni ne veux imposer ma façon de manger aux personnes de mon entourage. Je sais parfaitement ce que font les glucides à mon corps. Par contre, lors d’anniversaires, si je vais chez ma fille et qu’il y a du gâteau d’anniversaire pour un de mes 5 petits-enfants ou pour d’autres rares occasions, je me permets de manger un minuscule morceau de gâteau. Le reste du temps (99% du temps), je mange LCHF/cétogène, je suis en cétose. Je veux juste ne pas me culpabiliser de ne pas être parfaite 100% du temps. Je n’aime pas la rigidité et j’étais juste inquiète de cette étude et je trouve que Dr Melancon a remis les pendules à l’heure.

@francinelefebvre chacun doit être libre et totalement responsable de ses choix. Certaines personnes boivent de l’alcool, d’autres pas. Certaines se droguent et d’autres pas. D’autres encore font le choix d’avoir une alimentation LCHF, mais ils ne sont qu’une infime minorité.
Je fais mes propres choix, dont j’assumerai les conséquences ou les bienfaits, et je n’autorise personne à ma dire comment vivre et quoi faire.
Mon travail pour EatFat2BeFit est d’exposer l’approche du régime cétogène la plus sérieuse possible, la plus proche de la science la plus récente, c’est à dire d’apporter des éléments de compréhension pour que chacun puisse faire des choix éclairés. C’est tout. mon travail s’arrête là. Chacun est libre de creuser les sujets que j’expose ou pas, d’en suivre les conclusion des études ou pas, ou de suivre l’avis d’autres personnes. Ceci ne me regarde pas. Il est ultra facile de trouver un avis contradictoire à tout, ça prend 5 min. Mais in fine, le choix nous appartient. Vous avez donc le choix pour votre propre vie.

Moi je vois tous les jours des gens, qui m’expliquent faire du LCHF 5 ou 6 jours par semaine, et s’autoriser un Cheat Day à 250g de glucides une ou deux fois la semaine. A ceux là, j’espère que mon petit article et l’étude cité sauront les faire s’interroger sur la pertinence de leurs choix. Mais une fois de plus, ce sont leurs choix, ce n’est pas moi qui vais les assumer.

J’espère que maintenant c’est plus clair pour vous.

Bonjour,
Il y a un mois, je m’interrogeai sur ma motivation vs le LCHF, après 1 an après l’adoption de ce nouveau mode d’alimentation.
Toutes les tentations pour les produits sucrés me revenaient en effet boomrang… Au delà d’écarts ponctuels, parce que personne n’est parfait… j’ai donc décidé de céder sur 2/3jours, histoire de passer à autre chose après… Effet sans appel: +2 kg, sensation de gonflement, fatigue et maux de ventre… Bref, c’était pas une bonne idée…
Après la lecture de cet article, je constate que les effets néfastes sont d’autant plus complexes que certains ne sont pas ressentis, mais ont un impact long terme. Donc cet article a de quoi encourager à poursuivre.
Pour autant, certains s’octroient un CHEAT Meal ou Day… c’est un choix. Je trouve ça compliqué lorsque on fonctionne comme un après un sevrage… Faut trouver la motivation, c’est parfois dur. Même si on a bien conscience des conséquences.
L’article et les commentaires sont encourageants pour persévérer. 🙂 Merci pour ces contenus!

Petite question: il est dit plus haut “Concernant la cétose et l’alcool, le lien est direct avec le foie. la raison en est simple. Le foie est débarrassé de plusieurs conversions imposées par les glucides. De façon simplifié, le foie est en vacances. il n’a donc que ça a faire de traiter rapidement l’alcool, c’est ce qui permet d’atteindre un état d’ébriété deux fois plus rapidement.”
Mes questionnements: Est-ce que le foie en LCHF présente de meilleurs capacités de fonctionnement?
Si je comprends, le foie traite les toxines issues de la consommation d’alcool plus rapidement, est-il plus solide pour d’autre fonctions? Est-ce que cette consommation d’alcool représente un plus gros risque en LCHF? L’effet de l’état d’ébriété représente un risque en soi, mais, sur l’organisme, quelles conséquences?
Question de choix, toujours, il est clair que ce n’est pas mieux de consommer alcool+glucides que alcool+ ZC… C’est pour mieux comprendre…
Bienfaits du régime LCHF en cas de pathologies du foie?, etc…
Des lectures à recommander?
Merci.

bonjour @verocitronik
“Si je comprends, le foie traite les toxines issues de la consommation d’alcool plus rapidement, est-il plus solide pour d’autre fonctions” >>> je n’ai jamais dit que le foie était plus solide pour traiter l’alcool. j’ai dit qu’il le faisait plus rapidement, car débarrassé de la fonction “traitement de glucides”.

L’alcool est toxique. Je vais prochainement publier des choses sur ce sujet spécifique, car j’ai du mal à comprendre qu’on puisse faire beaucoup d’efforts pour aller mieux, tout en ruinant sa santé avec ce produit toxique…

Pour le foie, la littérature scientifique est riche, puisque le régime LCHF bien formulé inverse la stéatose hépatique non alcoolique… pour une première lecture, celle listée dans notre bibliothèque LCHF https://eatfat2befit.com/bibliotheque-lchf est un bon début pour découvrir son foie : https://amzn.to/2Qut16d 🙂

L’article me trotte dans la tête depuis qu’il est sorti, car si je respecte à 99% du temps l’alimentation cétogène, il m’arrive exceptionnellement de ne pas le suivre particulièrement lorsque je n’ai pas le choix. J’ai quelques questions:
1 – la prise de 70g de glucides reste une quantité mineure. Certains sont en LCHF à moins de 100g par jour. (pas moi) donc est ce que même sous cétose, une prise de glucide peut endommager le système cardio vasculaire?
2 – je crois que nous en avons déjà parlé, mais certains leaders d’opinion comme le Docteur Mercola, recommandent de sortir de cétose 1 fois par semaine. Je ne sais pas d’où il tire ses conclusions. Je lui ai envoyé un message resté sans réponse.
3 – Par déduction, l’hômme ancien, devait forcément, l’été, lorsqu’il tombait sur des fruits, s’en gaver et sortir de cétose, même si la qualité des glucides n’était pas la même. et c’est vrai que les conclusions de cette étude vont à l’encontre de beaucoup de publications que j’ai lues.

@julienstoessel si tu étudies un peu les espèces du règne végétal avant l’ère agricole, il faudra m’expliquer en dehors des zones tropicales, quelles étaient les sources massives de glucides disponibles, et durant combien de jours dans l’année, et combien cela représentait dans les apports journaliers.
Ensuite, il faut remettre les choses dans le contexte. 99.9% des apports de glucides dans notre époque moderne, se font avec des glucides d’origine agricole. il ne faut jamais oublier ça.
Moi j’aime les études cliniques et les publications scientifiques. je peux parler de ce qui existe, c’est à dire sur ce qui a été publié. Je ne commente pas les publications scientifiques qui n’existent pas.

Ensuite, je sais que beaucoup de gens ont beaucoup d’avis, souvent contradictoire. J’explique ce que je sais, ce que j’ai pu lire et comprendre, je donne mes sources. je ne commente pas les avis des autres.

Bonjour Ulrich,
Je relis très régulièrement tes articles. Ce site est vraiment une référence pour moi. Ceci dit, je me documente aussi ailleurs. Je lis souvent que des céto-adaptés se trouvent bloqués sur un poids précis, et ont pu passer ce palier grâce à un rebond glucidique. La perte de poids ayant repris de plus belle. Comment peut-on l’expliquer?

Bonjour @fabiennebelcao
Ma réponse ne sera probablement pas satisfaisante, mais je me borne à ne travailler qu’à partir de publications scientifiques et non sur les montagnes d’âneries que l’on peut lire à droite ou à gauche.
Ainsi, comme j’ai pu l’expérimenter moi-même il est plutot facile d’obtenir une perte de poids linéaire, comme je l’avais publié ici : https://eatfat2befit.com/bilan-de-3-ans-dune-alimentation-lchf-cetogene concernant ma propre perte de poids.
Il n’y a aucune magie dans le régime cétogène, aucun secret, si ce n’est d’adapter son corps à utiliser les lipides comme source principale d’énergie à la place des glucides.
Partant de là, quand il y a plateau, c’est qu’il y a eu un adaptation du métabolisme à la baisse, comme expliqué dans la céto-academy. Le métabolisme de base baisse, alors on atteint un plateau. Ensuite on décide de réduire encore la quantité d’énergie absorbée, ce qui fait repartir la perte de poids jusqu’au prochain plateau… On peut réduire son métabolisme de base jusqu’à 700 / 800 Kcal par jour… C’est ce qui est arrivé dans les grandes expérimentations sur la famine. Pour un exemple typique de métabolisme écroulé, j’ai publié l’histoire de Kelly ici : https://eatfat2befit.com/le-cycle-menstruel-et-alimentation-lchf
il faut faire très attention aux âneries qu’on peut lire sur le web. Si tu n’as pas une référence scientifique pour étayer les propos, passe ton chemin.
La prise de poids, la prise de masse grasse est je pense désormais à considérer comme une épidémie et une maladie qui alimente ce que nous nommons le syndrome métabolique c’est à dire à un état de santé dégradé terrain fertile d’une très large majorité des maladies de ce siècle. Partant de là, elle est forcement multifactoriels. Le style de vie avec un sommeil qui devient une variable d’ajustement. La qualité de nos aliments, avec de multiples carences en micronutriments. La sédentarité avec une masse musculaire très réduite, une exposition au soleil parfois nulle pour certaines personnes… ça parait rien, mais c’est pourtant passé à coté de son sujet que de l’ignorer. Malheureusement, tout le monde recherche une pilule miracle pour éviter des changements de style de vie radicaux qui ne sont rien d’autre que ce que la nature a prévu pour nous…

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